La fin d'une époque

Cela fait deux semaines qu'elle est partie...

C'est dur de mettre des mots sur cela sans que les larmes ne me montent aux yeux. C'est fou tout ce qu'il peut bien se passer la disparition d'un être cher. C'est comme une vague qui s'abatte sur nous.
On s'est tellement battu que l'on fini par céder, par sombrer... Mais très vite, il faut de l'air. Cette vague, c'est la fin de l'espoir, la fin du combat. Toutes les tensions, les appréhensions ont disparu. Les larmes changent la vision, mais tout est pareil, elle n'est juste plus là. Mais tout ceci a un prix. Je sais que cela fait quelques temps que l'on sait qu'il n'y a plus d'espoir et que l'issue fatale est proche mais même en sachant cela, est-il vraiment possible de se préparer au pire?

Même si l'on sait que cela va arriver, ca n'atténue pas la douleur... Ca fait mal, on n'y croit pas. Et ensuite, il faut se résigner. Elle est partie...

Elle est partie dans des conditions décentes, on a fait le maximum. Elle est partie chez elle et sereinement. Toute cette tension, ce stress des jours précédents, les voilà envolés... Il ne reste plus que les nerfs et les souvenirs... J'ai eu du mal à retenir mes larmes ce matin là. Dès le reveil, ma vue s'est brouillée... Pourtant, il faut faire des démarches rapidement, il faut choisir... Mais à quoi bon? il faut prévenir, mais c'est toujours d'une voix tremblante que l'on annonce ce genre de nouvelle. Peu importe la respiration prise avant, la facade ne tiens pas plus de 3 mots...

Ensuite viens le sentiment d'injustice, pourquoi elle? pourquoi si jeune?
Puis l'on se convaincs que c'est la fin de son calvaire, que la souffrance a disparue pour elle.
Maintenant que son corps aussi à disparu, il ne reste plus que nos coeurs pour abriter son souvenir.

Adieu Maman...